vendredi 26 juillet 2013

La vallée sacrée et ses merveilles

Des nouvelles de Cusco...
Ici c'est l'hiver, et la fraicheur est au rendez-vous, 15 degrès environ au quotidien. Les nuits sont froides !
Nous nous sommes totalement habitués à l'altitude, il aura fallu un mois.


La semaine dernière, nous avions des amis argentins à la maison. Ils sont voyageurs, de passage à Cusco, et nous leur avons proposé de venir dormir chez nous. Nous avons établi de beaux partages.

L'un est photographe, Diego et lui ont pu beaucoup échangé, se conseillant mutuellement quel travail effectuer sur telle photographie, allant photographier ensemble, et jusqu'à allant exposer tous les deux leurs photos dans les rues de Cusco. Et ça fonctionne!
Ce garçon était accompagné de sa soeur et de son copain, tous les deux artisans.
Ils créent de magnifiques bijoux en macramé puis les vendent dans la rue également.
Le copain en question fait aussi du shiatsu, nous avons pu échanger nos techniques et nous faire un traitement chacun notre tour.
Tous les soirs, nous préparions de délicieux repas, chacun apportant sa culture.

Les massages continuent pour moi, le local est enfin ouvert (voir photos).
Diego, de son coté, développe un projet autour de la photographie. Notre vie ici suit son cours et nous l'apprécions pleinement.


Diego et moi, nous sommes rendus aux ruines de Moray, accompagnés par une jeune femme et ses parents, avec lesquels nous avons partagé le taxi et passé tout l'après-midi.
Les ruines se situent dans la vallée sacrée des Incas. Un lieu très puissant. Il se présente tel un amphithéatre, composé de nombreuses terrasses disposées en cercle concentrique.

Autrefois il s'agissait d'un terrain d'essai d'agriculture. Chaque fois que le peuple inca partait à la conquete de nouvelles terres, il rapportait des semences inconnues, qui étaient évaluées et essayées à Moray.
La position des terrasses crée une série de microclimats, chaque terrasse représentant une température différente, la plus élevée se trouvant au centre.
Les semences passaient par toutes les terrasses, elles débutaient tout en haut, et chaque année descendaient d'un niveau; de nouvelles semences arrivant à chaque saison. Si à la fin du procesus, une fois en bas, elles avaient résisté à tous les climats, elles étaient envoyées sur le marché inca.
Certains fruits exotiques venaient également en période d'essai à Moray.

Après les ruines, nous avons continué la visite en passant par les salines de Maras, à quelques kilomètres de là. Nous étions impressionnés par l'endroit.
Apparemment une des rares saline naturelle dans le monde, également composée de terrasses, et dans laquelle se trouvent cinq milles puits de sel de 5 mètres carrés chacun.
L'eau est filtrée dans le puits et s'évapore grace au soleil permettant ainsi aux cristaux de gros sel de sortir de la surface. Après un mois, le sel atteint 10 cm de hauteur et doit etre récolté.
Plus de quatre cents personnes y travaillent quotidiennement. Les salines datent de l'époque inca, redécouvertes et exploitées ensuite par les espagnols.


Egalement, au programme ces dernières semaines, la visite de Pisaac, un charmant petit village toujours dans la vallée sacrée.
Nous nous y sommes rendus à l'occasion de la célébration de la vierge Carmen. La musique retentissait, et les danses des petits et des grands animaient le village entier. Tous étaient déguisés et portaient des masques péruviens.

A très vite!


                                                    Les ruine de Moray






Les salines de Maras






Pisaac














                                          Les amis !