dimanche 5 mai 2013

Quand la mendicité fait appel aux plus démunis ...



























Voilà déjà presque un mois que nous sommes au Pérou. Et pour dire vrai, j'ai l'impression d'ètre là depuis des mois. Le décor est tellement différent de celui qu'on connait en Europe, qu'on oublie rapidement l'ambiance des rues européennes ... Etrange sensation.

Il y a des marchés ambulants à tous les coins de rue, tout le monde a le droit de vendre ce qu'il souhaite dans les lieux publics, que ce soit dans la rue,  dans le bus, le métro, aux feux rouges ... Tout se vend : les gateaux, la plupart du temps préparés à la maison, des fruits soigneusement emballés, des spécialités culinaires péruviennes, des bijoux, des promotions pour gagner un voyage ...
Comme le marché ambulant est autorisé et légal, on remarque peu de mendicité. La plupart des gens, à leur façon, essaient de vendre ce qu'ils peuvent pour gagner quelques soles. Les mendiants sont souvent les enfants livrés à eux-mèmes...
Mais malheureusement, le marché ambulant et la mendicité ont plusieurs facettes à Lima. Comme on me l'expliquait dernièrement, ces gens sont seulement autorisés dans les quartiers dits pauvres, et sont chassés des quartiers riches. Ceci dans le but de maintenir "l'image" de la renommée de leur quartier, et de ne pas choquer les touristes.
Les gens aisés reçoivent comme éducation de ne pas donner aux mendiants. C'est le cas par exemple de l'église évangélique qui revendique le fait de ne pas entretenir la pauvreté.
Résultat : La mendicité et le marché ambulant sont seulement présents dans les quartiers pauvres, voire très pauvres. Les passants leur donnent un brin de monnaie, ce qu'ils peuvent, puisqu'ils n'ont eux-mème presque rien...

L'art de rue est très développé à Lima, la musique, la danse, le cirque, l'artisanat ...
L'autre jour, nous prenions le bus pour rentrer à la maison, deux rappeurs sont montés et ont fait leur show. Ils étaient doués.
Souvent, on trouve des danseurs de hip hop, ou des clowns aux feux rouges qui font leur spectacle et qui demandent une petite pièce au passage.

Il y a des épiceries un peu partout en ville, mais la seule particularité est qu'elles sont fermées avec des barreaux. Il n'y a pas de self-service, c'est l'épicière elle-mème qui nous apporte le produit que l'on souhaite acheter. De mème pour les pharmacies... Tout est fermé à double tour, ceci bien sur afin d'éviter les vols très fréquents à Lima.
Tout le monde peut décider d'ouvrir une épicerie dans l'entrée de sa maison. Parfois, on peut apercevoir au fond du magasin, le salon de la maison de l'épicier et la famille regardant la télé.

La semaine dernière, nous sommes allés nous promener sur le port. Toute la famille était présente.
Le lendemain, nous avions rendez-vous chez la famille du mari de la soeur de Diego qui habite dans les hauteurs de la ville. La maman avait cuisiné un plat délicieux. On est rarement déçus par les spécialités du Pérou !
Nous avons rencontré toute la famille : les parents, les soeurs, les oncles, les tantes et les enfants. Tous vivent dans le mème immeuble.
Ces gens ont des membres de leur famille qui vivent à la lisière de la foret Amazonienne, dans un petit village, où l'on accède en bateau. Ils nous y ont invité. On prend note !

Cette semaine également, je me suis rendue au cours d'aikido. Cette fois, Diego était présent. Il en a fait pendant longtemps quand il était petit. Son père ne l'a pas ménagé et lui a rapidement fait se souvenir des techniques les plus rudes !

Après le cours, une des élèves nous a emmené dans un restaurant végétarien. Ambiance sympathique.

Un soir, Diego, son papa et moi sommes allés voir un concert de rock indien avec le mouvement Hare Krishna, comme quoi ils sont partout ! C'était amusant d'entendre les mantras en mode rock and roll...
Ils nous ont offert un repas et des colliers de fleurs (voir les photos !)
La deuxième partie du concert était plus traditionnelle...

A la maison, le weeken, une fois les enfants au lit, on se réunit autour de quelques bières (ici appelées "chelas"). Parfois, on va manger la fameuse "pollada", qui est un poulet roti servi avec des frites. Des restaurants entiers, de type cantine ont comme spécialité las polladas qui est le repas populaire au Pérou. Dans ces cas-là je mange seulement les frittes!
Ce soir, on a joué aux cartes. Pour que ce soit plus amusant, on a misé quelques soles au milieu de la table, et j'ai gagné ! 


A très bientot les amis !